Astrophysique de la Matière Interstellaire
Bienvenue sur les pages de l'équipe Astrophysique de la Matière Interstellaire (AMIS).
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Piloté par Nabila Aghanim, le projet ByoPiC (financé par l'ERC sur le programme Advanced Grants) a pour objectif principal de répondre à une des questions majeures de la cosmologie physique : où se cache la moitié de la matière ordinaire – les baryons – de la toile cosmique dans l'univers récent ?
En combinant des observations multi-longueurs d'onde obtenues depuis l'espace avec Planck et WISE et au sol avec le CFHT, une équipe de chercheurs est parvenue à sonder la structure de la matière interstellaire diffuse sur plusieurs degrés carrés avec une finesse inégalée. L'étude a en particulier permis de déterminer les propriétés de la turbulence interstellaire sur une gamme d'échelles spatiales encore jamais atteinte: de 10 à 0.01 pc.
Le ballon emportant l’instrument PILOT a été lancé depuis la base de Timmins, au Canada à 21h (heure locale) le dimanche 20 septembre 2015. La nacelle, de plus d’une tonne, la plus lourde emportée depuis 25 ans par le CNES, a été soulevée par un ballon stratosphérique de 800 000 m3 et a atteint l’altitude de 39 500 m après 3 heures de montée. Après un dernier transfert d’hélium effectué peu avant le décollage, les détecteurs ont atteint nominalement leur température de fonctionnement d’environ 320 mK en arrivant au plafond du vol, et les observations scientifiques ont alors pu débuter rapidement.
Pour réconcilier le modèle standard de la cosmologie avec la quantité d'amas de galaxies observés en rayon X, une équipe de chercheurs français a montré que les masses des amas devraient être 70% supérieures aux estimations actuelles. Ces résultats confortent les résultats de Planck obtenus en 2013 en observant les amas dans les micro-ondes. Néanmoins, le sujet continue d’intriguer les cosmologistes pour qui une telle différence de masse est difficile à expliquer. Notre compréhension de la physique des amas doit-elle est révisée ou le modèle standard cosmologique est-il incomplet ?
Une équipe internationale, dirigée par des astrophysiciens de l’IAS et de l'IRAP, a découvert à l’aide des satellites Planck et Herschel de l’ESA de nouvelles et énigmatiques galaxies lointaines formant d’impressionnantes quantités d’étoiles.