Une étude à laquelle l’IAS a participé vient de révéler la présence de nouvelles molécules à la surface de Charon, le plus gros satellite de Pluton, grâce aux observations du télescope spatial James Webb (JWST). Alors qu’une mission de la NASA, New Horizons, avait déjà permis de cartographier cette lune en 2015, les récentes observations de JWST ont permis de détecter pour la première fois du dioxyde de carbone et du peroxyde d’hydrogène à sa surface, enrichissant ainsi notre compréhension de sa composition chimique.
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Félicitations à Marion Zannese d’avoir remporté le Prix Jeunes Talents France For Women In Science 2024 de la Fondation L’Oréal-UNESCO !
Marion Zannese qui a soutenu sa thèse le 26 septembre "Haute excitation des molécules dans les régions irradiées de formation stellaire et planétaire observées avec le James Webb Space Telescope", sous la direction de Émilie Habart et Benoit Tabone est désormais post-doctorante à l'IAS où elle continuera ses travaux à l'étude des régions irradiées de formation stellaire et planétaire avec le JWST.
Des composés phosphorés hydratés riches en ammonium et magnésium (‘’HAMP’’) ont été découverts dans les échantillons de l’astéroïde Ryugu. Portés par une matrice de phyllosilicates riche en matière organique, ils pourraient constituer une source clé de phosphore et d’azote nécessaires au démarrage de la chimie pré-biotique sur la Terre primitive.
Stefano Gallo, équipe Cosmologie, a soutenu sa thèse intitulée "On Galaxy Cluster modelling in the context of Cosmological analyses", effectuée sous la supervision de Nabila Aghanim et Marian Douspis. Le voilà nouveau docteur de l'Université Paris-Saclay, en partance pour l'Allemagne. Félicitations !
Dans le cadre de la Fête de la Science, l'IAS ouvrira ses portes au public dimanche 6 octobre 2024 de 14h à 18h. Au programme, des présentations, des ateliers et des visites ! L'entrée est gratuite !
Un grand programme d’observation du télescope spatiale James Webb a récemment fourni la première vue d’ensemble des Objets Trans-Neptuniens (OTNs), les petits corps primitifs de notre système solaire externe, orbitant au-delà de Neptune, d’où sont issus une partie des comètes. Les observations de 59 objets obtenues avec l’instrument NIRSpec ont été analysées par une équipe de recherche internationale impliquant l’Institut d’Astrophysique Spatiale. Les spectres infrarouges révèlent les toutes premières détections de glaces de CO₂ et de CO sur des petits corps du système solaire externe.
Le 28 mai, le CNES a officiellement confirmé le passage en Phase A pour le projet de ballon stratosphérique BISOU. L'étude sera menée au cours des deux prochaines années et marque une étape décisive vers une ambitieuse future mission spatiale d’un spectromètre pour l’étude du fond diffus cosmologique (CMB – Cosmic Microwave Background) dans le cadre du programme Voyage 2050 de l’ESA.
Une équipe de recherche internationale impliquant des scientifiques de l’IAS et d’autres laboratoires vient de révéler la composition chimique d'un disque de matière en rotation autour d'une jeune étoile, où se forment de nouvelles planètes. Les résultats révèlent le plus grand nombre de molécules contenant du carbone observées à ce jour dans un tel disque, et ont des implications sur la composition potentielle des planètes qui pourraient se former autour de cette étoile. Ces résultats, publiés dans la revue Science, ont été obtenus dans le cadre du programme temps garanti de l'instrument MIRI développé par un consortium de laboratoires en Europe et aux États-Unis et impliquant l’IAS.
Pour sa deuxième campagne à l’accélérateur de particule de ALTO, le système DRACuLA a permis de tester les nouveaux détecteur prototypes de l’instrument HFT de la future mission spatiale LiteBIRD.
Depuis décembre 2020, le microscope hyperspectral proche-infrarouge MicrOmega, développé par l’IAS, participe aux analyses des échantillons de l’astéroïde carboné Ryugu ramenés sur Terre par la mission Hayabusa2 de la JAXA. Grâce à des campagnes de tests auxquelles des membres de l’IAS ont participé, cet instrument de pointe est maintenant prêt pour analyser les échantillons ramenés en 2023 de l’astéroïde Bennu par OSIRIS-REx.